De la communication à la sophrologie, portrait de Marine

Marina Bourgeois
5 min readFeb 16, 2018

Oser Rêver Sa Carrière : Marine, quel âge avez-vous ?

Marine : j’ai 28 ans.

ORSC : Deux vies professionnelles, vous nous en parlez ?

Marine : J’ai travaillé pendant trois ans dans le domaine de la communication, la presse et l’édition. J’ai vécu une belle expérience professionnelle qui m’a permis de me poser les bonnes questions et d’en arriver là aujourd’hui.

ORSC : Que faisiez-vous exactement dans cette « vie d’avant » ?

Marine : J’étais chargée du développement dans une agence. Plus concrètement, je gérais la communication et le volet commercial de l’entreprise, le développement des axes stratégiques et la mise en œuvre opérationnelle, la gestion de la communication print et digitale de l’agence, la prospection et détection des opportunités commerciales et la gestion des projets clients, etc.

ORSC : Cela vous plaisait-il ?

Marine : Oui, mais pas suffisamment… Ce n’est pas la route que je souhaitais prendre. J’avais besoin de donner du sens à ma vie, en mettant en place un projet de vie entrepreneurial et thérapeutique tourné vers l’être humain pour l’accompagner grâce à des objectifs précis avec des protocoles adaptés.

ORSC : Aujourd’hui, vous êtes sophrologue. En quoi consiste votre nouveau métier ?

Marine : Je suis sophrologue certifiée RNCP, membre de la Chambre Syndicale de la Sophrologie et du réseau de thérapeutes Médoucine. Aujourd’hui, mon métier consiste à animer des séances individuelles en cabinet à Paris et à domicile sur rendez-vous ainsi que des séances collectives en France et en Suisse pour les entreprises et les particuliers. Je participe aussi à des séminaires pluridisciplinaires et j’anime des ateliers à thème.

« La sophrologie est une philosophie de vie, elle dispose d’une boîte à outils qui vous accompagne tout au long de votre vie. »

Grâce à ses outils, la sophrologie répond à des objectifs précis.

ORSC : A quoi ressemble votre “journée type” Marine ?

Marine : J’alterne entre des séances individuelles dans mon cabinet à Paris dans le 08ème arrondissement, ainsi que des séances collectives en entreprise et dans le domaine sportif. À côté, j’écris des articles pour faire découvrir les bienfaits de la sophrologie au quotidien. Aucune journée ne se ressemble.

ORSC : Comment est née l’idée de changer de métier ?

Marine : L’idée est née grâce aux expériences de la vie, aux rencontres et aux voyages. Par ailleurs, le yoga m’a amené à m’intéresser aux médecines complémentaires. J’ai découvert la sophrologie que j’ai pratiqué sur moi et qui a changé ma vision de la vie.

Elle permet de mesurer un état, de comprendre ce qui se passe dans son corps pour mieux se connaître et de gérer ses émotions et les situations du quotidien.

ORSC : Pouvez-vous expliquer aux lecteurs d’Oser Rêver Sa Carrière comment vous avez pu passer de l’idée à la concrétisation ?

Marine : Grâce à l’envie, la détermination et la persévérance !

ORSC : Et, plus concrètement, comment avez-vous cheminé ?

Marine : J’ai repris les études pendant un an et demi et la concrétisation de mon projet s’est fait petit à petit, grâce à la réflexion, aux rencontres, à l’expérience, aux remises en question. Prendre du recul est important afin de pouvoir observer l’évolution de son activité en toute bienveillance.

ORSC : Avez-vous dû lever des barrières psychologiques pour vous reconvertir ?

Marine : Non, lorsque j’ai eu ce projet en tête, je savais que je devais aller jusqu’au bout. J’ai foncé, je crois qu’il faut s’écouter et se faire confiance. On a qu’une vie n’est-ce pas ?

ORSC : On parle souvent de « montagnes russes émotionnelles » en matière de reconversion, qu’en pensez-vous ?

Marine : La reconversion confronte l’homme à lui-même avec ses propres convictions, ses motivations, mais aussi ses doutes, ses peurs, ses limites. Il faut trouver un équilibre et accepter les différents états par lesquels on passe.

Etre motivé, travailler sur une idée ou un projet permet de donner confiance et d’avancer. C’est un combat, un défi qu’on se lance à soi-même et qui en vaut la peine, cela permet aussi de s’étonner soi-même en se découvrant/redécouvrant un peu chaque jour.

ORSC : Quel rôle a joué votre entourage dans ce changement de cap ?

Marine : mon entourage a été un vrai moteur dans ce changement de vie. J’ai beaucoup de reconnaissance pour mes proches. Ils m’ont accompagné dans ce projet du début à aujourd’hui. Cela participe en grande partie à l’épanouissement personnel et professionnel. L’entourage est primordial dans la création d’une activité… c’est source de motivation.

ORSC : Des obstacles particuliers ?

Marine : Non.

ORSC : Finalement, qu’est-ce qui a été le plus dur à gérer ?

Marine : Le plus dur à gérer est l’aspect administratif et financier quand on se lance à son compte.

ORSC : Vous-êtes-vous formée sur ces sujets ?

Marine : Oui, j’ai suivi un BTS en gestion d’entreprise qui m’a beaucoup aidé.

ORSC : Vous êtes indépendante et donc entrepreneure, quelles sont, selon vous, les principales difficultés de la vie d’une entrepreneure ?

Marine : Il faut être motivée et être constante pour développer son activité, ne pas hésiter à se rendre à des conférences, des groupes de rencontres. Le réseau est très important.

ORSC : Estimez-vous avoir « trouvé votre voie » ?

Marine : Oui, je suis très heureuse dans mon métier, c’est un challenge au quotidien !

ORSC : Comment voyez-vous votre avenir professionnel ?

Marine : Je le vois en constante évolution entre la France et la Suisse et toujours à la recherche de nouvelles méthodes avec de nouveaux outils pour donner le meilleur de soi. On n’a jamais fini d’apprendre

ORSC : Si c’était à refaire ?

Marine : C’est une belle aventure humaine, je le referai sans hésitation.

ORSC : Vos plus grandes joies dans cette aventure ?

Marine : L’esprit solidaire des rencontres, l’entourage qui me fait confiance, le challenge pour développer mon activité et me satisfaire des victoires du quotidien ! Mon moteur dans mon métier est de m’adapter à chaque demande pour répondre au mieux aux besoins des personnes grâce à des protocoles adaptés en sophrologie. Ma satisfaction est d’observer l’évolution des clients tout au long de l’accompagnement thérapeutique.

ORSC : Merci pour cette interview !

Marine : Merci à vous Oser Rêver Sa Carrière !

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