Burn-out et sur-adapatation

Lorsque l’on passe ses journées de travail à contre-courant de soi-même, le risque d’épuisement n’est hélas pas loin…

Fonctionner à contre-courant de soi-même entraîne en effet un mécanisme de sur-adaptation particulièrement énergivore et délétère. Il y a alors danger.

C’est notamment le cas lorsque l’on doit s’adapter au quotidien à des situations difficiles ou contextes auxquels nous n’adhérons plus : perte de sens, valeurs piétinées, désaccord avec la politique ou méthodes de l’entreprise, entente compliquée avec les collègues ou les hiérarchies, absence de reconnaissance, ennui permanent, rythme sacerdotal, etc.

Ces situations sont nombreuses en pratique.

Elles génèrent, lorsqu’elles s’installent dans la durée, un phénomène de compensation pernicieux : le mental s’habitue à une situation avec laquelle il est pourtant en désaccord.

Résultat : on puise dans nos ressources pour « tenir », parfois même inconsciemment. Le corps se met alors à somatiser pour nous alerter du danger de cette contradiction interne. Jusqu’au point de rupture : ce fameux moment que les épuisés connaissent bien : la décompensation. Autrement dit, la chute. L’effondrement. On ne peut alors plus « se mentir » à soi-même.

Se sentir en permanence en sur-effort n’est pas anodin. Chaque jour nos limites sont repoussées et bien entendu, à trop tirer sur la corde… vous connaissez la suite…

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Marina Bourgeois, Oser Rêver Sa Carrière

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